Parce que beaucoup de gens que j’ai approchés pour demander de l’aide au cours de toutes ces années m'ont demandé la raison pour laquelle je suis dans le besoin, moi la seule des enfants de Frère Branham, y compris petits-enfants et beau-fils, alors que tous vivent dans les luxes et les conforts qui puissent exister au monde. Puisqu'aucun d'eux n'a jamais travaillé ; pourquoi ne fais-je pas partie de leur nombre?

Je crois que je devrais exposer publiquement plusieurs choses qui sont survenues depuis les jours de la mort de mon père. Comme vous le savez ma mère et moi en étaient les seuls survivants. Elle est maintenant décédée et je suis le seul témoin vivant de ce qui s’est passé dans la voiture.

Je ne sais combien de fois ma mère me disait: "Emporte cela jusque dans ta tombe". Qu’a-t-elle voulu dire par cela? Telle est ce que je suis sur le point de vous raconter. Il me semble ne plus pouvoir vivre avec et je suis sûre que je ne peux non plus mourir avec. Je me sens nerveuse rien qu’à y penser, je ne peux simplement plus supporter cela. A mon opinion, cela est indirectement lié à l’accident de mon père.

Je me rappelle que mon père était très préoccupé avant que nous quittions Tucson pour la réunion de Jeffersonville où il devait prêcher "la trace du serpent" et devait exposer les noms des personnes de ce Message, y compris des membres de la famille, qui agissaient mal. Ce fut dans cette tension que nous sommes partis de l'Arizona. La dernière discussion avant que nous partions était parce que ma sœur Becky souhaitait rester à l'appartement avec son ami Betty Collins. Mon père n'a jamais voulu qu'elle restât. Finalement il le lui accorda puisque ma mère était déjà du même avis et nous la laissâmes là. Elle promit qu'elle ne quitterait pas l'appartement.

Toute la journée, mon père était préoccupé et il s’arrêtait et lui téléphonait mais elle ne répondait pas. Nous avons voyagé jusqu'à ce que nous nous arrêtions le soir pour manger. Mon père commanda sa nourriture et alors je l'entendis dire à ma mère : "Je vais appeler Becky une fois de plus". Il l’appela et revint à la table très embarrassé. Il se tourna vers ma mère et dit : "Elle n’est pas là". Il avait commandé un morceau de tarte qu’il ne mangea jamais. Quand nous sommes partis, Joseph sortit en voiture avec Billy Paul et Loyce, ce qui ne serait jamais arrivé à aucun autre moment.

Juste parce que mon père était si préoccupé, il ne s’en aperçu jamais. Je m’installai dans le siège arrière, ma mère et mon père à l’avant. Ils commencèrent à se disputer à l’instant. Il était très vexé, parce que Becky n'était pas dans l'appartement comme elle l’avait promis. Ma mère commença à s’en faire pour elle. Mon père se tourna vers ma mère et dit, "Tu sais où elle se trouve" Ma mère se mit a pleurer en disant, "S’il te plait, Bill …" je m’allongeai sur le siège arrière, parce que j'ai été très vexée aussi, et aussi c’était la première fois que je les voyais et les entendais se disputer sur ce ton. Mon père dit, "Cette fois-ci, je vais exposer beaucoup de choses et de noms". Ma mère continua à le supplier disant : "Non, Bill, s’il te plait …"

Je sais que mon père était un conducteur très prudent, il gardait toujours les limites de la vitesse et avait toujours ses regards sur la circulation. En d’autres circonstances, il aurait réagi et évité cette voiture venant vers lui. Au cours de cette discussion désagréable, il parlait tout en ayant ses yeux rivés sur ma mère. Et alors l’accident survint.

C'était la dernière chose dont je me rappelais, d’avant l'accident jusqu'à ce que je revienne a moi-même dans l'ambulance. Plus tard, j'appris que Rebekah était avec Pearry Green et qu’ils ont eu du mal à la retrouver pour l’informer de l’accident. Je passai deux mois à l'hôpital.

Quand je revins à la maison, ma mère agissait avec crainte à mon égard. Elle finit par m’approcher pour s’enquérir de ce dont je me rappelais de ce qu’il s’était passé avant l'accident. Elle me demanda de ne plus en faire cas ou de ne plus en parler, et que je devrais l’emporter avec moi jusque dans ma tombe.

Mon père avait une note sur le sermon "la trace du serpent". Ma mère me fit lire ce qu’il y avait écrit: "Je serai trahi par quelqu’un qui m’est très proche". Plus tard quand elle voulut revoir les notes, Billy Paul lui dit qu'il n'y avait aucune note, que les pages étaient vide.

Je voudrais aussi mentionner quelque chose qui s'est produite après l'accident et qui nous a toujours tracassés, ma mère et moi. Mon père avait besoin d’une transfusion sanguine juste après l'accident. Il avait un groupe sanguin très rare et ils ont dû l’envoyer dans une autre ville pour cela. S’il avait pu avoir cette transfusion sanguine à temps, sa vie aurait, peut être, pu être épargnée. Un fait étrange est que dans cette urgence, son propre fils refusa de lui donner le sang.

Dieu seul sait ce qui se passa, mais après avoir lu ce document du 26 Octobre, 1965, je commençai à m’interroger encore plus. Imaginez-vous un peu, alors que mon père était encore vivant, mon frère alla devant un notaire public en tant que William Branham transformant le « William Branham Evangelistic Association» en une autre association. J’ai encore le document en ma possession. Il l'a signée au nom de William Branham Jr. Il a été enregistré le 4 novembre 1965 à 15:45 auprès de la "Arizona Corporation Commission." [La commission des associations d’Arizona]

Tout récemment, un célèbre avocat de New York examina le problème et me montra divers relevés bancaires que j’ai encore en ma possession. Un relevé affiche une somme de 3.113.676 plus des actions s’élevant à un montant de 130.645 et autres choses encore. Cet argent est resté inutilisé depuis le départ de mon père. Selon le document du notaire, il ne sera plus disponible après 25 ans. Apres le 26 octobre 1990, Je me demande ce qu’on ferait d’une somme aussi colossale accumulée jusqu'à présent.

Après l’accident les choses changèrent nettement. Billy Paul fut soudainement en possession de beaucoup d’argent. Il se bâtit une maison faite sur commande avec tout un tas d’installations en or et des meubles faits sur commande. Ma mère en fut très vexée.

[Nul n’ignore que les compagnies d'assurance existent pour nous démunir. C’est ce que les compagnies d'assurance n’ont cessé de faire durant ce dernier siècle, et elles continuent de faire ainsi! Les compagnies d'assurance exigent des tests antidopage aux employeurs! Défier les compagnies d'assurance et les tests antidopage aujourd'hui avec une nouvelle pharmacie.]

Elle me dit que Billy Paul s’était arrangé en sorte que tout finisse par lui revenir. Cela est devenu visible. Sa maison à Tucson est vide et je n’ai aucun endroit où rester. Ma mère m'a dit qu'il avait imité la signature de mon père sur ce document que j’ai mentionné en vue de se faire une association qui lui donnerait autorité et aurait accès à l’argent que mon père a laissé derrière lui.

Billy Paul ne s’est jamais occupé de ma mère. Il venait à la maison peut-être une fois l'année. Je le voyais se lever à la chaire lors des réunions et dire combien il aimait ma mère ; ce que je savais être un mensonge. Ma mère était si déçue en voyant toutes ces différentes doctrines qui voyaient le jour et que Billy Paul n'essayait rien pour les arrêter ou au moins pour représenter son père qu'il prétendait tant aimer. Ma mère perdit la confiance et le respect qu’elle avait pour les frères qui feignaient de prêcher le Message et en tout ce qu’'ils faisaient. Elle appelait le "Branham Tabernacle" "la maison des Collins" et mentionnait ses remarques. Elle dit que l'esprit qui était avec mon père n’était plus là, mais que le révérend Collins l’avait transformé en un lieu de blasphème. Elle se demandait comment Billy Paul pouvait permettre à un tel homme d’être le pasteur du tabernacle.

Aussi je voudrais mentionner que Billy Paul donna 75.000 dollars de l'argent de l’église à M. Doug McQuiz à Tucson pour commencer son église et pour des affaires de construction. Quand ma mère appris cela, elle supplia Billy de ne pas faire cela. Mais il fit cela bien évidemment. Jusqu’à ce jour M. Doug McQuiz ne le lui a pas remboursé et il considère cela comme un don de la part d’un ami riche. Quand je lui ai demandé de m'aider parce que j'étais dans un tel besoin, il me dit : "Vas travailler…"

Je reçu ma part de l’héritage familiale s’élevant à 55.000 dollars après que ma mère soit décédée. Le pasteur Pearry Green de Tucson s’étant présenté gentiment comme le pasteur de la famille Branham me suggéra de lui donner 50.000 qu’il investirait dans une agence de voyage. Il dit : "Maintenant tu n’as plus besoin de t'inquiéter. Tu peux partir comme les missionnaires au Guatemala et chaque mois tu recevras ton aide financière." Je ne me souviens pas exactement si ce fut trois, quatre ou cinq fois qu’il m’envoya mon aide mensuelle. Et alors il m’informa que les choses ne s’étaient pas déroulées comme prévues, et nous n’avons pas vu le reste jusqu'à ce jour. Nous n'étions pas les seuls à tomber dans son piège. Très bientôt j'espère que les choses viendront à la lumière, y compris tous les pasteurs du message qui prennent les dîmes du peuple et traitent ces sommes colossales d’argent comme leurs revenus personnels. Ils se cachent derrière des paroles prononcées par mon père à cet égard, sans mentionner le fait que lui-même recevait son salaire de l'Eglise. Jusqu'aujourd’hui, l'argent donné dans le "Branham Tabernacle" de Jeffersonville rentre dans le trésor de l'Eglise. J'étais prête à mener l’affaire en justice mais fr. Frank me dit de ne pas le faire car cela est contre la Parole (1 cor 6).

À ce point je dois mentionner que j'ai eu une expérience très spéciale en mai 1989, quand il m’a été dit d’aller rencontrer le frère Frank en Allemagne. Et Je dis ceci devant le Dieu Tout-Puissant, je vis très clairement une grande réunion où mon père prêchait comme d’habitude. Après la prédication, une ligne de prière fut appelée et je me tenais dans cette ligne de prière. Quand mon tour arriva et qu’on devait prier pour moi, il me fut dit : "Vas voir frère Frank " Bien évidemment, sous l’effet de surprise, je demandai spontanément: "Frère Frank en Allemagne ?" la réponse vint comme un commandement "oui, vas voir frère Frank en Allemagne."

Au début du mois de Juin, cette année, je passai une semaine au Centre de Mission à Krefeld, en Allemagne de l’ouest. De mes propres yeux je vis comment la nourriture emmagasinée était rendue disponible dans diverses langues. Comme il me fut dit que je devrais aller voir le frère Frank, j'eus des entretiens confidentiels avec lui. Et comme mon mari et moi ne pouvions pas nous laisser aller à aucune de ces doctrines étranges, nous fumes déchus d’avoir part à l'argent qui était si généreusement donné aux membres de la famille aussi bien que pour les besoins missionnaires. Quand j’étais sur le point d’accoucher d’un autre enfant, je demandai à mon frère Joseph de me donner 1.500 dollars pour couvrir les dépenses d'hôpital, sa réponse était: "où penses-tu que je peux trouver cette somme?" Je m’en allai vers le révérend Pearry Green et il me renvoya avec "presque rien." Ma soeur Becky m’emmena au centre d’assistance sociale pendant que nous vivions dans cette maison qui est autant la sienne que la mienne. Bien sûr, nous étions non seulement déçues, mais nous étions vexées à la vue du luxe dont tout le reste de la famille et aussi particulièrement tous les ministres du Message jouissaient.

Nous commencions à ressentir de l’amertume parce que nous avions tant de fois été humiliées pour avoir à demander de l'argent afin de nourrir nos huit enfants. Les frères qui se font pieux devant les croyants ruinèrent également mon mari qui est un ministre ordonné, ayant un diplôme de l'université de Tucson. Bien entendu, il ne pouvait pas se laisser aller à tout vent de doctrines ou devenir esclave de l’homme.

Il est très facile de répandre partout dans le monde la rumeur selon laquelle la sœur Sara agit étrangement et de couvrir les faits qui me poussent à agir ainsi. De même, il est très facile de répandre la rumeur selon laquelle la soeur Jackson d'Afrique du Sud est mentalement malade, et au même moment de tenir secret la raison pour laquelle elle a débarqué dans cette institution de malades mentaux. Tous ceux de dedans savent pour ce qui est de ces 65.000 dollars que frère Sidney Jackson donna à Pearry Green qui promis de le prendre pour pasteur associé et de le recevoir à Tucson. Après la mort de frère Jackson, soeur Jackson étant évidemment restée sans argent, elle supplia le rev. Green et même d'autres frères l’approchèrent à ce sujet et lui finit par nier qu’il aie reçu cet argent. J'espère seulement que d'autres de qui on a abusé auront le courage de raconter leurs histoires et de statuer leurs demandes.

Je n’ai fait que dire la vérité. Ma famille et les autres m’ont fait vivre des choses terribles : dormir dans des parcs, aéroports, etc… Car ils sont véritablement responsables, eux et les riches ministres, du désordre qui sévit au sein de l’Epouse. Regardez ma famille et la plupart des ministres, vous voyez des diamants, des habits de haute couture, des voitures et des bureaux prestigieux parmi eux. La plupart d'entre eux ont utilisé les dimes du peuple pour véritablement s’investir dans l’immobilier, acheter des agences de voyage. Ceux qui ont des congrégations nanties se sont rendus multimillionnaires. Tous ces ministres se sont enrichis en utilisant le nom de mon père. Je voudrais vous remercier, vous tous qui nous aidez dans ces moments de difficultés.

Je crois que le retour de notre Seigneur est très proche. Les choses qui ne vont pas bien au milieu du peuple de Dieu doivent être redressées immédiatement. Si nous ne sommes pas disposés à le faire, la loi devra le faire pour nous. Je vous ai juste donné ces quelques informations pour vous faire savoir que ceux qui ont le devant des choses après la mort de mon père ne sont pas du tout comme ils se présentent. Dieu suscitera des hommes selon Son propre cœur qui n’ont aucun penchant pour la popularité et l’argent. Peut-être que Dieu appellera, de cette Epouse qui est divisée en un si grand nombre de directions, Ses élus qui iront dans une seule direction et ceci est la voie préétablie par Dieu selon le Message que mon père a prêché à partir des Saintes Ecritures. Je crois qu’il nous a ramenés à la Parole originelle. Ceci est le Message préétabli par Dieu et qui annoncera la seconde venue de Christ, et non toutes ces fausses interprétations du message.

Que Dieu vous bénisse tous, nous vous prions de prier pour nous